Portrait charge par Ferdinand Bac , dessin et fusains Titré : Le dernier Frédéric Masson signé JBAC et daté 1908 légendé : » J’en suis toujours à me demander si l’Empereur serait content de ce que j’ai écrit sur lui ? » Format : 25 x 12,5 ; Collection de l’Association des Amis de Frédéric Masson , acquisition Août 2019 ;
Catégorie : portrait
Plaque 122 rue La Boétie
Carte visite de Frédéric Masson ( large bord noir de grand deuil )
Le Dimanche 15 octobre 2000 , l’Association des Amis de Frédéric Masson inaugurait une plaque commémorative au 122 rue La Boétie , où l’historien de Napoléon avait vécu de 1874 à 1903 , en présence du Prince Charles Napoléon et du maire du VIII° , François Lebel . Il habitera ensuite , jusqu’à sa mort , l’Hôtel de la rue de la Baume , hérité de ses beaux parents . En 2010 est inauguré la rue Frédéric Masson à Asnières sur Oise , commune dont il fut le maire de 1886 à 1908 .Extraits de la Revue Numéro 7 des Amis de Frédéric Masson pages 4 à 9
Pose de la plaque rue La Boétie début octobre 2000 par Denis Raquin , fondateur de la Société d’Histoire du Père La Chaise , en présence de Nadine Vogel , soutenu par Jean-Marie Darnis qui avait consacré un article au médaillon par Legastelois aux pages 42/43 et 44 de la Revue n°3 des Amis de FM , dont une copie en résine réalisée par Denis Raquin a été collé sur cette plaque gravée par M.Pinton . Lettre de Frédéric Masson avec la mention manuscrite du 122 rue La Boétie
Lettre avec papier à en tête imprimé
Sadi Carnot (1837-1894) a habité à ce même numéro 122 , en 1882 , avant de devenir président de la République française en 1887. Le compositeur Alfred Bruneau (1857-1934) habitait cet immeuble en 1910 , comme Antoine Béclère le pionnier de la radiographie dans l’entre-deux-guerres
Située sur les anciennes pépinières royales , percée en 1777 , cette rue donne sur les actuels Champs Elysées . Ses dénominations successives suivent les vicissitudes de l’Histoire : d’abord nommée en l’honneur du duc d’Angoulême (1775-1844) , fils aîné du comte d’Artois , propriétaire des lieux , elle porte le nom de rue de l’Union à la Révolution française et ce jusqu’en 1815 . Elle reprit ensuite sa dénomination initiale de rue d’ Angoulême jusqu’en 1830, date à laquelle elle devint la rue de la Charte . Elle fut ensuite rue Lapeyrouse , pour la troisième fois rue d’Angoulême en 1852 , rue de Morny en 1863 , rue de la Commune en 1871 , rue Mac-Mahon et enfin rue La Boétie en 1879 .



Buste par Denys PUECH 1922
Buste en plâtre , signé et daté avec dédicace sur l’épaule gauche : A L’ILLUSTRE CONFRERE /FREDERIC MASSON / DENYS PUECH / PARIS 1922 . Collection de l’Association des Amis de Frédéric Masson . Hauteur en cm 54 ; Largeur en cm 31.5 ; Profondeur en cm 29.5 . Le Musée Denys PUECH à Rodez possède un exemplaire identique provenant la collection de l’artiste .
Ce buste a été offert à Nadine Vogel par Camille Beaucour-Montet , fille du célèbre égyptologue français Pierre Montet , découvreur du Trésor et de la nécropole royale de Tanis . Le Professeur Beaucour le conservait dans son bureau , à son décès sa veuve nous l’offrit généreusement . Premier état du buste par Puech , avant d’en faire le tirage en bronze que possède la bibliothèque Thiers.
A L’ILLUSTRE CONFRERE /FREDERIC MASSON / DENYS PUECH / PARIS 1922 .
Denys Puech naît à Gavernac, près de Rodez dans l’Aveyron, le 3 décembre 1854 dans une famille de petits paysans . Sa mère , plus instruite, donne à ses quatre fils le goût de l’étude et convainc le père de Denys Puech de laisser celui-ci poursuivre des études de sculpture quand sa vocation devient évidente .
En 1870 , Denys Puech travaille chez un marbrier avant de rejoindre son frère Louis à Paris où il fréquente les ateliers de Falguière et Chapu .
En 1881 et 1883, Denys Puech reçoit le Second prix de Rome avant de recevoir en 1884 le Grand prix de Rome avec « Mézence blessé ». En 1885 , il est pensionnaire à la Villa Médicis où il présente « La Seine », « La muse d’André Chénier » et « La Sirène » qui lui apportent des commandes officielles.
Dès 1903 Denys Puech échafaude le projet d’un musée dans sa ville de Rodez . Elu à l’Institut et décoré de la Légion d’honneur , il épouse en 1908 la princesse Anina Gagarine Stourdza , elle même peintre . De 1921 à 1933 il est Directeur de la Villa Médicis .
Malgré de vives critiques sur son style académique qui n’évolue pas au XXe siècle, Denys Puech , se démarquant du courant des Bourdelle , Despiau , Belmondo , poursuit sa carrière de sculpteur.
Après dix ans de retraite dans l’Aveyronnais, Denys Puech meurt à Rodez en 1942 .
Paul NADAR Portrait photographique
Photographie sur cartonnage par Paul NADAR , format 12 x 18 cm . Paul NADAR 1856+1939 , fils du célèbre Felix Tournachon dit NADAR , collabore assez jeune à l’activité du studio de son père . Le fameux atelier Nadar quitte le boulevard des Capucines pour la rue d’Anjou dont Paul prend la direction officielle en 1886-1887. Il fait évoluer la production et la clientèle en accueillant l’aristocratie et la haute bourgeoisie , ainsi que des comédiens et chanteurs d’opéra .
En dehors de l’atelier , comme son père il réalise des vues en ballon , photographie l’incendie de l’Opéra comique en 1887 , avant d’entreprendre en 1890, un long voyage à travers l’Europe et l’Asie jusqu’au Turkestan pour suivre la Route de la soie . Il réalise , entre autres , les portraits suivants : Ludovic Halévy en 1896 ; Gabriel Hanotaux en 1898 ; José-Maria de Heredia en 1896 ; Abel Hermant en 1903 ; Georges de Porto-Riche en 1895 , etc , pour ne citer que des académiciens .
La mention par gaufrage en bas de cette carte , sous la signature qui était le logo des studios NADAR , est 48 rue Bassano l’adresse commerciale , depuis le 30 juillet 1923 , de Paul NADAR .
Paul Nadar à son bureau de la rue d’Anjou vers 1874 , autoportrait Il avait procédé à un échange de son atelier de la rue d’Anjou , avec la Société Financière Française et Coloniale qui lui cède cet ancien atelier du peintre Léon Bonnat . L’annonce de ce changement du transfert de son activité , à cette nouvelle adresse , n’est officialisée qu’en novembre 1924 . Frédéric Masson étant décédé le 19 février 1923 , il s’agit donc d’un tirage posthume .
Ces autres tirages proviennent de la même séance de pose
Ces deux portraits de Madame Masson , également réalisés par le studio Nadar , sont issus d’une séance beaucoup plus tardive . Couverture d’un dossier conservé à la BNF , relatif à un projet de livre par Frédéric Masson sur les Nadar en 1913 ( source Gallica , BNF )
Détail de la couverture du dossier : l’étiquette Le choix de Nadar , pour réaliser des portraits, était sans doute évident pour Frédéric Masson si l’on en croit cette pochette , aujourd’hui réemployée mais ayant gardé son étiquette d’origine et conservée à la Bibliothèque Nationale de France au Département des Estampes et Photographies , boîte FOL A-EO-15 cote ark:/12148/btv1b10539897z
Pour mémoire : son oncle Adrien Tournachon , demi frère de Felix , était le photographe officiel de S.M.I. l’Impératrice Eugénie après la visite de celle-ci à son atelier , amenée en 1856 par Lefébure -Wély .
Ce portrait par Nadar , issu de cette série de photographies , a été exploité pour cette publicité Prunelline dans sa série L’Institut . Circa 1910 . Format 11,8 cm x 15,4 cm .
Photographie par Auguste Bert Collection Felix Potin 1908
Collection Félix Potin ; photographie par Bert Auguste (actif de 1905 à 1920) ; Hauteur : 7,4 cm Largeur :4,2 cm
Catalogue d’images Félix Potin 500 célébrités contemporaines . Cette première édition avec 500 célébrités collectionnées sera distribuée de 1898 à 1908
Frédéric Masson apparaît dans la deuxième série , post 1908 , qui comprend 510 célébrités
Chaque image avait bien sûr une place précise , simplement déterminée par l’ordre alphabétique
Photographie par Vizzavona 1920
Frédéric Masson chez lui par Vizzavona François Antoine (1876-1961) photographe agence photo RMN-Grand Palais, fonds Druet-Vizzavona
Portait par Ernest Lajeunesse
Ernest Lajeunesse ( 1974 +1917 ) Dessin à la plume Hauteur : 0.17 m Largeur : 0.11 Bibliothèque de l’Institut de France : 23 quai de Conti, 75006 Paris,
L’illustration 18 Juin 1903 portrait photographique
L’illustration 18 Juin 1903 , extrait 23 x 9 cm .
Article l’Illustration 1904
Entretien avec Paul Acker L’Echo de Paris 19 Juin 1903
Paul-Théodore Acker (1874+1915) est un écrivain auteur de romans populaires et journaliste qui a collaboré au Gaulois, à L’Écho de Paris et à la Revue des deux Mondes, à l’Illustration, à la Revue de Paris et à la Revue critique des idées et des livres. Croquis par Hermann- Paul .